L’exposition présente des falsifications qui ont eu lieu dans l’histoire en les replaçant dans leur contexte. Elle revient sur leurs origines, les intérêts qu’elles servaient et comment elles ont finalement été révélées au grand jour. Nous avons souhaité montrer que l’imposture est loin d’être un phénomène nouveau... et réfléchir aux outils qui peuvent aider à résister face aux duperies et aux mystifications.
Vue d’ensemble
Dans ce volet, nous allons voir comment nos ancêtres faisaient pour s’y retrouver au milieu de concepts religieux étrangers à tout raisonnement scientifique. Comment pouvaient-ils établir le vrai? Pendant des siècles, le politique et le religieux se sont disputé le pouvoir et la légitimité. Chaque époque a falsifié ce qu’elle avait de plus cher, de sorte que les grandes contrefaçons et falsifications de l’Europe médiévale sont d’essence religieuse.
Mystifications religieuses – Visites virtuelles – Maison de l’histoire européenne
Nous sommes naturellement enclins à explorer le monde et à tenter de lui donner du sens grâce aux ressources techniques qui sont à notre disposition. Ce volet est consacré aux contrefaçons et aux falsifications apparues au fur et à mesure que les Européens découvraient le monde: des grandes explorations à la science moderne.
Les impostures scientifiques – Visites virtuelles – Maison de l’histoire européenne
Cette section explore la passionnante construction du roman national. Les 18e et 19e siècles ont été marqués par les troubles et les innovations. De nouvelles nations sont nées sur les ruines des empires qui les avaient précédées. Dans ce volet, vous découvrirez des mensonges patriotiques, des théories conspirationnistes, mais aussi les documents falsifiés qui ont servi à incriminer Dreyfus.
Mensonges patriotiques et théories du complot – Visites virtuelles – Maison de l’histoire européenne
Visite virtuelle II – Fake for Real
«La première victime de la guerre, c’est la vérité» dit une vieille maxime. Et même si elle n’est attribuée à aucun auteur en particulier, il faut bien en reconnaître la sagesse. Dans ce volet, nous nous penchons sur les mensonges et les contrefaçons en temps de guerre, censés faire triompher le «bien»:ce qu’on pourrait appeler la contrefaçon éthique, ou légitime.
Mensonges et camp du bien – Visites virtuelles – Maison de l’histoire européenne
Dans ce volet, nous verrons comment le pouvoir peut complètement effacer l’existence d’une personne de l’histoire et pourquoi la propagande d’État se prête à ces pratiques.
Manipulations de la mémoire – Visites virtuelles – Maison de l’histoire européenne
Dans ce dernier volet, nous revenons à l’époque contemporaine: la liberté d’écrire et de publier est-elle un droit absolu ou un droit qui nécessite d’être encadré? Faut-il protéger la liberté d’expression envers et contre tout ou en exclure de ce champ les propos considérés comme purement destructeurs? On entend souvent parler des propos haineux et des fake news sur internet mais cette problématique est loin d’être récente.
Et aujourd’hui? – Visites virtuelles – Maison de l’histoire européenne
Fake for Real et les droits de l’homme – visite des conservateurs
À l’occasion de la Journée 2020 des droits de l’homme, nous profitons de notre exposition Fake For Real pour explorer les interactions entre la liberté d’expression, les fake news et la désinformation tout au long de l’histoire européenne.
Avec la conservatrice Joanna Urbanek
Dans notre deuxième vidéo pour la Journée des droits de l’homme, rejoignez-nous dans notre exposition Fake For Real pour voir comment l’affaire Dreyfus et les actes antisémites ont porté atteinte au droit à un procès équitable, créant ainsi un scandale international.
Avec la conservatrice Simina Badica
RÉGNER ET PRIER
Qu’est-ce qui légitime le pouvoir? Cette lutte incessante n’a jamais cessé entre le politique et le religieux. Les empereurs romains s’arrogeaient un pouvoir divin. Les papes tentaient de capter le pouvoir temporel. Certains lieux étaient sacralisés par des reliques de saints. Empereurs irréprochables, papes à la moralité parfaite et saints protecteurs. C’est bien trop beau pour être honnête. Nous savons heureusement à quoi nous en tenir face aux témoignages fallacieux du passé. Le courage et la curiosité de certains nous ont permis de découvrir l’envers du décor.
Tête en marbre de l’empereur Geta dont le visage a été détruit au burin dans le cadre de la damnatio memoriae - Empire romain, vers 200
Le sommet de la gloire pour les empereurs romains ayant su combiner pouvoir religieux et pouvoir politique était d’atteindre le statut de divinité et de devenir ainsi «immortel». Le châtiment suprême, en revanche, était de se voir être totalement rayé de l’histoire. Le terme damnatio memoriae a été inventé à l’époque moderne pour désigner cette pratique. Les personnes honnies étaient simplement bannies de l’histoire officielle, leurs testaments annulés et leurs portraits détruits. Le simple fait de mentionner le nom de Geta par exemple, assassiné sur ordre de son frère et co-empereur Caracalla, est ainsi devenu un crime.
© Fondazione Musei Civici di Venezia, Italie
Bréviaire illustré d’une représentation de Saint Martial assistant à la multiplication des pains - Bourgogne, après 1481
Le chroniqueur Adémar de Chabannes affirmait que Saint Martial, évêque du IIIe siècle enterré à Limoges, était l’un des apôtres. Adémar en a convaincu plus d’un, rehaussant ainsi le prestige de l’abbaye Saint Martial, mais un moine errant nommé Benoît de Chiusa a remis en cause cette histoire, jamais confirmée par la tradition chrétienne.
© Les silos, maison du livre et de l'affiche, Ville de Chaumont, France
COMPRENDRE LE MONDE
L’invention de l’imprimerie nous a permis d’accéder à une quantité d’informations sans précédent, dont la croissance exponentielle est loin de garantir l’exactitude. Pour s’assurer gloire et fortune, certains n’hésitent pas à diffuser de fausses nouvelles à un public avide de scoops. Même dans le domaine de la science, certains résultats ont été délibérément faussés. Le caractère falsifiable de la science, qui expose toute théorie à l’éventualité d’être invalidée, n’est pas un défaut, mais une caractéristique essentielle de la méthode scientifique, qui la distingue de tous les autres systèmes qui tentent de donner un sens au monde.
Figure de ningyo ou «poisson humain» - Japon, 1800–1823
Les cartographes et les écrivains ont souvent illustré leurs œuvres de créatures fantastiques et de monstres marins qui seraient apparus aux navigateurs, voire les auraient attaqués. Christophe Colomb lui-même affirme avoir aperçu trois sirènes «pas aussi jolies qu’on le dit». Au 19e siècle, ces sirènes du folklore japonais étaient exposées dans des musées et cabinets de curiosité européens et américains. La culture japonaise leur attribue des pouvoirs mystiques. Papier mâché, coton, boyaux de bœuf, cheveux humains, parties de mâchoires de requin et peau de poisson sur une armature en bois.
© Nationaal Museum van Wereldculturen, Pays-Bas
Le marteau des sorcières – manuel de chasse aux sorcières - Francfort, 1588
L’invention de l’imprimerie vers 1440 a entraîné un déferlement incontrôlé d’informations,vraies et fausses. Cette situation a créé un climat malsain semblable à celui que suscitent aujourd’hui les fake news, les manipulations et les discours de haine. La révolution de l’impression a fait de nombreuses victimes. Pendant plus de deux siècles, la popularité des textes traitant de sorcellerie a entraîné une vague de persécutions et provoqué la mort de milliers de soi-disant sorcières. Mais elle a aussi permis à des Européens de plus en plus cultivés de disposer des armes que sont les livres, les tracts et les journaux pour faire respecter leurs droits et changer le cours de l’histoire.
Note anonyme accusant le pharmacien David Welman de pratiquer la sorcellerie et d’être un loup-garou - Lemgo, 1642
À la suite d’un conflit local, de nombreuses notes comme celle-ci apparurent dans la ville allemande de Lemgo. Welman eut à subir deux procès puis fut exécuté.
© Stadtarchiv Lemgo, Allemagne
L’homme de Piltdown
La recherche empirique se base sur l’observation des faits. Or, les scientifiques ne sont pas à l’abri de la partialité. Certains vont jusqu’à falsifier des résultats à leur profit. Charles Dawson sut ainsi exploiter l’ambition de paléontologues avides de mettre leurs théories en avant. Sa supercherie concernant «l’homme de Piltdown» tiendra 40 ans. La réfutation de cette imposture permit d’asseoir la supériorité de la méthode scientifique. Contrairement aux religions et croyances, les thèses scientifiques peuvent être prouvées et réfutées.
Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique. © Bernard Fontanel, DEC.
UNIR ET DIVISER
Les faux et les contrefaçons ont joué un rôle majeur dans la formation des identités ethniques et nationales aux 18e et 19e siècles. Partout en Europe, des faux «patriotiques» ont été mêlées à des découvertes historiques authentiques pour renforcer les mouvements nationaux. Les nations modernes se sont construites sur des histoires communes et contre des ennemis communs. Les faux documents, les théories du complot et les dénis de justice ont fait apparaître des boucs émissaires et de les condamner, avec les conséquences dévastatrices et durables que l’on sait.
Johan Frederik Clemens, Le chant du cygne d’Ossian, gravure sur cuivre - Copenhague, 1787
L’histoire, l’art et la littérature ont été des instruments politiques importants dans la construction des identités nationales européenne aux 18e et 19e siècles. La contrefaçon a largement été utilisée pour répondre au besoin de «combler les trous». Chaque «découverte» permettait d’ancrer la nation dans les siècles les plus anciens et d’en proclamer ainsi la supériorité culturelle. De nombreux «Homère» nationaux ont ainsi présenté leur pays comme le berceau de la civilisation indo-européenne. Même une fois démenties, ces histoires ont continué d’exercer une influence considérable.
© Maison de l’histoire européenne, Belgique
Czech translation of the Protocols of the Elders of Zion - 1925
Une théorie du complot attribue à un groupe de personnes très influentes, tapies dans l’ombre, des événements dramatiques et apparemment inexplicables. Publié en 1903 dans la Russie tsariste, Les Protocoles des Sages de Sion prétendaient dévoiler les plans de domination des Juifs sur le monde. Cette mystification, présentée sous la forme d’une thèse conspirationniste, est devenue le texte antisémite le plus influent des cent dernières années. Bien que la supercherie ait été rapidement dévoilée, les idées ont continué de se diffuser, avec des conséquences dévastatrices.
© House of European History, Belgium
Affiche illustrée portant sur l’affaire Dreyfus «Histoire d’un traître» - France, 1899
En 1894 fut découvert un document qui proposait de vendre des secrets militaires français à l’Allemagne. Ce crime ne pouvait rester impuni. Un dossier fut monté à la hâte contre Alfred Dreyfus, seul officier juif de l’état-major de l’armée française. Sur la base de documents contrefaits, d’un «dossier secret» et d’«expertises» douteuses, Dreyfus fut convaincu de trahison et condamné à la dégradation militaire et à la déportation à vie. L’affaire Dreyfus a divisé la France, attisé l’antisémitisme et mis à jour les partis pris du système judiciaire.
© Maison de l’histoire européenne, Belgique
LA GUERRE
La vérité serait, dit-on, «la première victime de la guerre». Car n’est-il pas de période plus propice au mensonge et à la tromperie? Lors de la Seconde Guerre mondiale, l’Europe s’est transformée en immense champ de bataille. Mieux valait-il bien choisir à qui accorder sa confiance. Il fallut des décennies pour établir la réalité des crimes commis ou couverts par les régimes totalitaires.
Outils utilisés par la «centrale des papiers d’identité», groupe de résistants formés à la falsification de documents administratifs officiels - Pays-Bas occupés, 1941-1944
Stylo, tampon, machine à écrire, acétone... de quoi sauver des milliers de vies pendant la Seconde Guerre mondiale. En Europe, l’occupant nazi s’est appuyé sur une administration méticuleuse pour identifier, déporter et exterminer des millions de Juifs et toute personne jugée indésirable. Se procurer une nouvelle identité ouvrait la perspective d’échapper aux camps de concentration. Les faux papiers ont permis de réaliser des actes de sabotage et d’espionnage audacieux, de franchir des frontières, voire d’empêcher certaines personnes de mourir de faim en imitant les cartes de rationnement.
© Verzetsmuseum, Amsterdam, Pays-Bas
Parachutiste factice largué à la libération des Pays-Bas - 1945
Afin de détourner l’attention de sites où étaient largués de vrais soldats, des poupées parachutistes furent utilisées pour la première fois avec succès en 1940, par les forces allemandes qui occupaient la Belgique et les Pays-Bas. Ces poupées étaient équipées de systèmes d’autodestruction et peu nous sont parvenues intactes.
Fries Verzetsmuseum, Pays-Bas © Collection Stichting Verzetsmuseum Fryslân
FAUX ET FORTUNE
Le profit a toujours été l’un des principaux motifs de contrefaçon. Monnaie, œuvres d’art, produits de luxe et biens de consommation courante sont contrefaits dans un but lucratif. Copier ce que les gens désirent le plus, qu’il s’agisse de l’œuvre d’un primitif flamand ou d’un sac Vuitton, est devenu banal dans notre société consumériste et mondialisée. Mais le faux a aussi été utilisé pour dénoncer notre insatiable soif du «toujours plus, toujours moins cher et toujours plus nouveau», comme l’illustre l’expérience du documentaire «Le rêve tchèque».
Han van Meegeren, Le Christ et la femme adultère - Pays-Bas, vers 1942
Hermann Göring a payé 1,65 million de florins pour ce tableau, convaincu qu’il achetait une œuvre de Johannes Vermeer. Han van Meegeren a gagné des millions en faisant passer ses propres œuvres pour des tableaux de l’Âge d’or néerlandais. Il a ainsi réussi à tromper experts et collectionneurs nazis. Ce n’est qu’après la guerre qu’il avouera la mystification afin de ne pas passer pour un collaborateur. Il passe aussitôt du statut de traître à celui de héros national: il est celui qui a dupé Göring. Qui sait si cette image flatteuse n’était pas la dernière de ses magistrales illusions? Huile sur toile.
© Museum de Fundatie, Pays-Bas
Mules imprimées des carreaux caractéristiques de la marque Burberry
Les faussaires n’ont aucun scrupule à capitaliser sur l’hypocrisie des consommateurs, qui veulent toujours plus de produits, plus nouveaux et moins chers, sans renoncer au statut, à l’originalité et à l’authenticité. Pourtant, plus on condamne la contrefaçon, plus elle semble prospérer! Pour faire preuve d’ironie et exprimer leur rejet du capitalisme, certains préfèrent même le faux à l’«authentique». Et les plus convaincus se tournent vers la copie responsable: fausse fourrure, diamants synthétiques et cuir végétalien.
© Musée de la Contrefaçon, Paris, France
Le billet «infalsifiable» de Roger Pfund - Genève, 2012
La fabrication de fausse monnaie, «deuxième plus vieux métier du monde», est apparue en même temps que l’argent lui-même. Dans l’Antiquité, cette forme de contrefaçon consistait généralement à fondre le métal précieux d’une pièce avec des métaux moins nobles, puis à recouvrir le tout d’une fine couche d’or ou d’argent. Les méthodes des faux-monnayeurs ont ensuite évolué, au fur et à mesure de la sophistication des technologies de frappe et d’impression de la monnaie. Avec l’apparition des billets, les exigences artistiques et techniques sont devenues de plus en plus pointues, tant pour les fabricants officiels que pour les faussaires, chaque camp essayant de déjouer les ruses de l’autre.
La longue histoire de la fausse monnaie est aussi celle de la créativité et de l’innovation scientifique. Ce billet est à l’heure actuelle ce qui se fait de mieux en matière de monnaie «infalsifiable». Il combine les éléments de sécurité contemporains les plus avancés (encre de sécurité, bande diffractive, effet optique dynamique SPARK®, taille douce sur polymère transparent) à un graphisme complexe élaboré par Roger Pfund.
© Collection numiservices, Suisse
L’ÈRE DE LA POST-VÉRITÉ?
L’expression «société de la post-vérité» désigne une culture dans laquelle l’opinion publique se fonde sur les émotions et les opinions personnelles plutôt que sur des faits. Les fake news, ou infox, en sont les symptômes les plus flagrants.
Elles ne sont certes pas propres à une époque particulière, mais ce qui les caractérise aujourd’hui, c’est qu’elles se diffusent à grande vitesse et dans le monde entier grâce à internet et aux moyens de communication modernes. Face à la profusion d’informations émanant de sources innombrables, il est souvent difficile de démêler le vrai du faux et de déterminer la fiabilité des sources.
Heureusement, nous avons des outils à notre disposition: faire preuve d’esprit critique, ne pas se fier à ses premières impressions, être conscient de ses préjugés et évaluer la fiabilité des sources sont autant d’éléments qui peuvent nous aider à distinguer les faits de la fiction et à nous frayer un chemin dans les méandres de la réalité.
Covid-19: l’infodémie
Comme l’a déclaré l’Organisation mondiale de la santé: «L’épidémie de SARS-CoV-2 et les mesures prises pour y faire face se sont accompagnées d’une vaste "infodémie" – une surabondance d’informations dont certaines sont exactes et d’autres non –, ce qui explique pourquoi la population a du mal à trouver des sources fiables et des conseils sérieux au moment où elle en a besoin».
Mais qu’est-ce qu’une infodémie et quel est le rapport avec la pandémie de COVID-19? Dans cet entretien, Alexandre Alaphilippe, de l’EU DisinfoLab, évoque l’asymétrie de l’information, la désinformation et les théories du complot liées à la pandémie de coronavirus. Il explique comment ces phénomènes influent sur les sociétés et les médias et ce que les citoyens peuvent faire pour endiguer l’infodémie.
©
" Tous dans nos bulles "
Les réseaux sociaux sont parfaits pour mettre les gens en contact, mais ils contribuent également à créer des «bulles filtrantes». Ils sélectionnent des informations pour nous exposer à celles avec lesquelles nous avons déjà été d’accord et que nous avons jugées valables dans le passé. Ces filtres donnent l’illusion de voir la situation dans son ensemble, alors qu’en réalité nous restons cantonnés à un environnement médiatique limité, que nous partageons avec des personnes qui ont pour la plupart les mêmes idées. Comme ces bulles ne laissent pas beaucoup de place aux points de vue divergents et aux autres sources d’information, elles constituent un terreau fertile pour que les mensonges fleurissent et se propagent.
© Maison de l'histoire européenne, Bruxelles, Belgique
Fake invaders
Info ou intox? Éliminez les sites et nouvelles publications qui contiennent des informations trompeuses avant qu’ils n’atteignent le bas de l’écran à l’aide des touches interactives. Laissez passer les informations fiables ou tirez-leur dessus avec des balles vertes. Si vous regardez attentivement les photos, les titres et les légendes, vous pourrez distinguer la réalité de la fiction.
© Maison de l'histoire européenne, Bruxelles, Belgique
Illustration de Frederick Burr Opper dans le magazine Puck
Les journalistes se bousculent pour publier des reportages divers et variés, dont certains sont qualifiés de fake news (infox). Le terme anglais est apparu pour la première fois dans la presse américaine à la fin du XIXe siècle.
© Bibliothèque du Congrès, 1894, New York, États-Unis