La maison zéro déchet
À Žalec, une maison à rénover de la fin du 19e siècle s’est vendue il y a quelques années. Le nouveau propriétaire, Andrej Fideršek, a entrepris de la rénover dans l’esprit du « zéro déchet », d’où l’appellation de « maison zéro déchet ». Son intention est de réutiliser un maximum de matériaux existants et d’éviter autant que possible les déchets afin de réduire les incidences sur l’environnement, sachant que la construction est l’un des secteurs les plus dommageables pour la planète. Son projet de rénovation durable a même été récompensé dans le cadre de l’initiative « Nouveau Bauhaus européen ».
Fait de débris. La production informelle sur le lieu de travail
Créée dans les années 1970 pour approvisionner le système d’irrigation de Sadova-Corabia, la fabrique de tuyaux de la ville de Dăbuleni a fourni des tuyaux pour les systèmes d’irrigation pendant la période du socialisme d’État. C’était l’une des usines roumaines les plus modernes, qui recourait à la technologie et au savoir-faire britanniques depuis près de dix ans. Après 1990, la fabrique a fermé ses portes lorsque les systèmes d’irrigation furent de moins en moins utilisés.
Ion Giugal y a travaillé comme soudeur de 1972 jusqu’après la révolution de 1989. Les chutes de métal ou de caoutchouc étaient vendues aux ouvriers. Certains des objets qu’il avait fabriqués à cette époque à partir des chutes issues des chaînes de fabrication sont encore dans sa cour et fonctionnent toujours.
Zéro déchet
Les concepts «zéro déchet» et «moins de déchets» revêtent une importance cruciale en cette période de crise écologique. Comme nous l’avons constaté il y a de nombreuses années déjà, les sociétés, dans une large mesure, fonctionnaient de manière durable, sans générer des quantités énormes de déchets, et plutôt que de produire de nouveaux objets, elles réparaient, reprisaient, rapiéçaient, réduisant au minimum la production de nouveaux objets. Les déchets textiles posent un problème de taille pour notre planète. Le nombre de vêtements fabriqués qui ne seront jamais portés est énorme. Il est parfois utile de se pencher sur le passé et de s’inspirer de la valeur qui était accordée à chaque produit, du soin qui lui était apporté et de la façon dont il était réutilisé.
Conservation préventive à budget limité
Un musée a pour vocation de transmettre, de collectionner et de conserver. Si, la plupart du temps, il le fait en coulisses à l’abri des regards, sa tâche n’en est pas moins essentielle pour faire connaître les objets concernés aux générations futures et leur permettre d’être étudiés et exposés dans l’avenir. La conservation préventive a pour but d’inscrire la collection du musée dans un environnement tel qu’il permette d’éviter toute dégradation avant même qu’elle ne se produise. Car « mieux vaut prévenir que guérir ». S’attacher aux causes de la détérioration des objets, et non pas seulement à ses symptômes, permet de préserver les objets et les collections et d’en assurer la durabilité à tous les points de vue. Prévenir les dégradations, c’est aussi consommer moins de ressources et produire moins de déchets dans la durée.
Intradel, intercommunale de traitement des déchets à Liège
Ce reportage vidéo est un entretien mené auprès de l’entreprise intercommunale Intradel qui collecte et gère les déchets ménagers de 72 communes sur les 84 que compte la province de Liège, en Belgique. Jean-Jacques De Paoli, porte-parole d’Intradel, retrace l’évolution qu’a connue l’entreprise depuis sa création en 1979. Aujourd’hui, cette entreprise intercommunale s’inscrit dans une démarche « zéro déchet » en menant à bien une série d'activités destinées à réduire le volume de déchets par habitant dans la province de Liège. Cet entretien a été réalisé par le département de la recherche du Musée de la vie wallonne dans le cadre de l’exposition temporaire intitulée « Ordures. L’expo qui fait le tri ».
Voix du Poubellocène - Le contrôleur des déchets
Une journaliste les a appelés les inspecteurs de la «criminologie poubellistique». Ils recherchent des indices qui peuvent leur permettre de remonter jusqu’aux auteurs d’infraction dans le domaine de la gestion des déchets. Benoît Vandevelde explique en quoi consiste le travail d’un contrôleur des déchets.
Dans cette vidéo, on peut voir que ceux qui travaillent dans le domaine de la gestion des déchets en apprennent beaucoup sur leur ville en particulier et sur la société en général, tout comme les rudologues.
Il semble que nos habitudes de consommation pour les produits alimentaires, d’hygiène et de soins en disent long sur la façon dont nous vivons... alors, ne sommes-nous pas ce que nous jetons?
Le partage de nourriture
L’exposition temporaire « Date d’expiration » présente une initiative importante baptisée « Foodsharing » (partage de nourriture).
Foodsharing est un projet collaboratif et durable de valorisation qui permet d’éviter que de précieuses denrées alimentaires ne finissent à la poubelle.
Il vise à mettre un terme à la production de déchets et aux emballages inutiles et à valoriser les produits alimentaires excédentaires.
Interview d’une famille « zéro déchet »
Cette interview a permis de recueillir le témoignage de Sabine Meunier, ambassadrice du « zéro déchet » à La Louvière en Belgique. Elle y évoque son parcours qui l’a conduite au « zéro déchet », en évoquant ses débuts hésitants et ses erreurs passées, avant d’expliquer comment s’organise son nouveau mode de vie avec sa famille. Cet entretien a été réalisé par le département de la recherche du Musée de la vie wallonne dans le cadre de l’exposition temporaire intitulée « Ordures. L’expo qui fait le tri ».
Histoires des déchets menstruels : Politique et éducation
Que savons-nous réellement des déchets qui sont apparus avec la prolifération massive des produits menstruels jetables depuis les années 1950 ? Dans cette série, sept interviews apportent des éclairages très différents sur le thème des déchets menstruels. Dans cet épisode, nous demandons à Larissa Copello, de l'ONG « Zero Waste Europe », quels sont les principaux problèmes liés aux produits menstruels jetables et comment ils pourraient être résolus. Elle nous parle des fondements de son travail et du « Bloody Manifesto ». Et en plus, elle se pose la question : qu'est-ce qui changerait si les hommes avaient leurs règles ?